T’es un flan Houellebecq
- T’es un flan Houellebecq, un d’ces flans que les sans imaginaire répandent à la spatule dans les centres culturels du ramollissement psychique.
- T’écris mou Houellebecq. Attendre dix-sept pages pour nous dire que tu, toi ou ton autre ont envie ensemble de se faire sucer, c’est seize de trop. C’est ton arme, Houellebecq, sort la tout de suite.
- Tu m’déprimes Houellebecq, regarde, tu souris sans y croire, t’es gêné, t’es pas là. T’es absent Houellebecq, t’es pas au monde. C’est normal que tu charries, dans l’anti-chambre de la déprime, les vieux flans et les vieilles miches qui s’excitent sur tes fantasmes de fellation et d’Europe qui part en noisette.
- T’es pas appétant Houellebecq avec ton captorix qui file la nausée, des troubles de l’érection, une baisse de la libido.
- Tu t’crois malin Houellebecq en ajoutant, après un saut de ligne, que tu n’avais jamais eu la nausée. Toi ou ton double narratif, vous êtes les mêmes, deux quiches au micro onde.
- T’es un symptôme Houellebecq, un document d’archive du trou d’air de l’époque.
- Tu t’répands Houellebecq, j’te vois partout, tu dégoulines sur les étals. Encore hier, j’ai vu une dame du monde à la ville avec ton coulis sous le bras. Elle va en faire quoi de ton captorix ? Une tisane ?
- Tu m’diras Houellebecq qu’on t’déroule le tapis rouge, ça cause, ça dissèque, ça s’esbaudit dans les chaumières de la culture, ça bandouille et ça mouillotte autour de ta sérotonine.
- Je t’te laisse Houellebecq, ça s’appelle une kronique, un divertissement du soir, de la bière et du cul. Pour le reste, faut passer à la caisse.